LA DÉPENDANCE AFFECTIVE
Etes-vous dépendant (e) affectif (ve)?
Voici 20 points, qui vont vous permettre de vous éclairer sur votre dépendance affective. Bien entendu, si vous êtes dépendant affectif vous ne retrouverez pas forcément les 20 points au sein même d’une seule relation, mais vous aurez le sentiment de les avoir tous expérimentés au travers de vos différentes relations sentimentales.
Plus vous vous reconnaissez dans ces signes, plus votre degré de dépendance affective est élevé.
Cet article a pour but de vous éclairer, d’accueillir qui vous êtes, et de travailler sur vous, par l’hypnose ou d’autres techniques afin de vous libérer de cette dépendance affective.
1/ Incapacité à être heureux/se seul/e :
une personne en dépendance affective s’est conditionnée, en se disant qu’elle était incapable d’être heureuse seule. Sa vie n’a pas de sens sans relation amoureuse, et être en couple est d’un de ses principaux buts dans la vie.
Conseil : « Tant qu’on est incapable d’être bien seul, nous ne pouvons pas nous épanouir en couple. »
2/ Besoin insatiable de plaire :
c’est-à-dire tout faire pour plaire à l’autre, coûte que coûte, quitte à faire des choses à contre cœur, quitte à faire des choses qui ne nous plaisent pas. Lorsqu’on est en dépendance affective, on peut s’accrocher à des personnes qui ne nous correspondent pas, et on s’y accroche même si elles ne veulent pas de nous. On est incapable d’être lucide.
3/ Renier son identité :
pour assouvir son besoin de plaire, pour être sûre d’être choisie, d’être exclusive pour l’autre, la personne en dépendance affective va perdre de son authenticité dans la relation, même si elle n’en est pas consciente. Elle va adopter, un comportement pour plaire à l’autre, un comportement qui correspond à ce que l’autre attend d’elle, et très vite elle va se sentir mal à l’aise, dans ce rôle et, dans la relation. Elle ne sera alors pas consciente que ce qui provoque ce mal être, c’est justement le fait de renier son identité, c’est-à-dire : « qui elle est réellement, au plus profond d’elle-même. »
Conseil : « On ne peut pas construire une relation saine et solide en n’étant pas nous-même, en nous mentant à nous même, et en mentant aux autres… »
4/ S’emballer trop vite :
dès le début de la relation la personne en dépendance affective, s’emballe trop vite. Elle se projette rapidement dans un avenir avec l’autre, sans avoir pris le temps de connaitre un minimum la personne, et sans vérifier non plus que cette personne puisse lui convenir. Il y a confusion entre passion / attirance physique et... amour.
Conseil : « Le temps est un élément clé, pour apprendre à connaître une personne. »
5/ Aimer l’autre démesurément :
Aimer trop une personne, ce n’est pas de l’amour mais de l’attachement… Aimer l’autre c’est l’aimer de manière inconditionnelle, et quand on aime inconditionnellement, on aime l’autre tel qu’il est.
On n’a pas besoin de chercher à le changer. Or, la personne en dépendance affective aime de manière conditionnelle avec beaucoup d’attentes inconscientes, car c’est ainsi qu’elle a appris à aimer. Elle a l’impression qu’en donnant tout, elle attend que l’autre lui donne tout en retour. Ce comportement en fait, reflète son désir et son besoin de vouloir être aimée à tout prix.
Conseil : « Aimer c’est vouloir donner le meilleur de soi-même juste parce que çà nous fait plaisir de donner, sans rien attendre en retour. »
6/ Jouer au rôle du sauveur et de la victime :
la personne en dépendance affective, attire souvent des partenaires « à problèmes », ou incapables de se prendre en charge. Inconsciemment, bien sûr çà va l’arranger, car elle a très bien appris à s’occuper des autres, mais avec ses fameuses attentes de « retour » …
Lorsque ces fameuses attentes ne sont pas comblées, elle est déçue, frustrée et en colère… Et c’est une bonne occasion, pour elle de jouer au rôle de la victime, puis de blâmer l’autre en le manipulant subtilement pour obtenir de l’attention et de l’affection dont elle a désespérément besoin.
Conseil : « Un sauveur et une victime ne peuvent jouer ce rôle qu’en présence d’un bourreau et c’est pour cela qu’elles attirent à elles, ce genre de partenaire. »
7/ Besoin d’être rassuré(e) sans cesse :
la personne en dépendance affective, a beau avoir un partenaire qui va lui manifester de l’attention et lui démontrer qu’il l’aime, elle ne sera rassurée que temporairement. Son partenaire finit alors par ressentir un étouffement ou de la pression. Quoi qu’il fasse, la personne en dépendance affective n’est jamais rassurée.
Conseil : « Or, la vraie sécurité, vient de l’intérieur : elle vient de soi, et non de l’autre. Pour pouvoir la découvrir il faut faire un travail sur soi. »
8/ Être obsédé(e) par l’autre :
la personne en dépendance affective est obsédée par la pensée de l’autre : elle pense à son partenaire du matin au soir, elle se demande sans cesse ce qu’il fait, avec qui il peut être. Elle scrute son téléphone en attendant longuement ses massages ou ses appels : est-ce qu’il pense à elle en ce moment etc... Sa vie ne tourne qu’autour de son partenaire…
9 / Être jaloux/se et possessif/ve :
la personne en dépendance affective a la croyance, que la jalousie est une preuve d’amour. Elle vit un conflit intérieur, dans le sens où, sa jalousie la ronge mais, en même temps, elle est incapable de maîtriser cette jalousie. Elle peut penser en même temps, qu’aimer c’est posséder l’autre et vice versa. Elle peut également penser que, dans un couple l’un appartient à l’autre et vice versa…
Conseil : « En réalité personne n’appartient à personne, nous sommes tous des êtres libres. »
10/ Avoir peur de la trahison :
parce qu’elle a peur d’être trahie, ou trompée, la personne en dépendance affective, a tendance à être méfiante et à surveiller son partenaire. Elle ne sait pas justement que c’est sa peur qui attire à elle, des partenaires infidèles…
11/ Accepter l’inacceptable :
lorsque le degré de dépendance est très fort, une personne en dépendance affective, peut aller jusqu’à accepter et supporter le pire (ex : violence verbale ou physique, l’humiliation, la soumission et cela peut aller jusqu’à l’abus physique et moral).
12/ Se valoriser à travers l’autre :
la personne en dépendance affective, croit que sa valeur, dépend de la présence et du regard, de son partenaire…Comme elle ne s’estime pas, qu’elle n’a pas confiance en elle, elle se valorise illusoirement au travers de son partenaire : elle a besoin de son approbation, dans de nombreuses situations.
13/ Le manque de confiance en soi :
A cause de ce manque de confiance, la personne en dépendance affective, se croit indigne de mériter l’amour de l’autre. Elle se croit indigne de mériter ce qu’elle a déjà. C’est une des raisons pour lesquelles elle se contente souvent de rester dans une relation, quitte à rester avec un partenaire qui ne lui convient pas, et à se satisfaire des « miettes de la relation ».
14/ Attirance pour les pervers narcissiques :
la personne en dépendance affective a tendance à attirer des partenaires pervers narcissiques. Ces 2 personnalités s’attirent, car la personne en dépendance affective, acceptant la perversion de son partenaire, devient perverse envers elle-même. Du coup son partenaire la traite de la même manière, qu’elle se traite elle-même. Elle attire donc cette situation dans le but, de devenir consciente que le mal que l’autre lui fait, c’est juste le reflet du mal qu’elle se fait à elle-même.
Conseil : « Si elle veut changer cela, elle devra apprendre à se respecter et à se faire respecter. »
15/ Attirance pour les partenaires indisponibles :
la personne en dépendance affective va avoir tendance à attirer des partenaires qui sont distants ou qui ne sont pas prêts à s’engager. Cette attirance, a pour la plupart des cas, un lien avec nos blessures de l’enfance. La personne en dépendance affective a attiré, un parent du sexe opposé, qu’elle sentait indisponible ou distant (comme avec son partenaire). C’est donc un schéma qui se répète, dans ses relations de couples.
Conseil : « Ce schéma a pour but, de lui enseigner le détachement, et de travailler sur sa propre peur inconsciente de s’engager dans une relation. »
16/ Avoir besoin d’une relation pour donner du sens à sa vie :
la personne en dépendance affective pense que sa vie n’a pas de sens, en l’absence d’une relation sentimentale.
Conseil : « En réalité la personne en dépendance affective, doit d’abord apprendre à donner un sens à sa vie quand elle est encore toute seule, pendant une phase de célibat. »
17/ Peur de l’abandon et de la solitude :
la personne en dépendance affective, a très peur de l'abandon et de la solitude. C’est une peur qui est nourrit depuis l’enfance, et elle peut être réelle ou imaginaire.
Conseil : « Pour parvenir à se libérer efficacement de cette peur, il faut effectuer un véritable travail sur soi. »
18/ S’accrocher à l’autre :
la personne en dépendance affective, va s’accrocher à l’autre dès qu’elle sent le risque d’être abandonnée. C’est la réaction qu’elle va adopter suite à sa peur qui vient de l’enfance. Elle croit, qu’en s’accrochant à l’autre personne, cela va lui éviter de vivre le résultat de sa peur.
Conseil : « Pourtant, plus elle vit dans cette peur : plus elle la nourrit , plus elle l’attire à elle, et plus elle en produit le résultat. »
19/ Dépression après une rupture :
la personne en dépendance affective, a tendance plus facilement à tomber dans une dépression, car plus le degré de dépendance est fort, et plus le dépendant affectif a tendance à basculer dans une dépression sentimentale : la durée est variable en fonction du vécu de chaque personne.
20/ Répétition du même scénario :
la personne en dépendance affective peut passer d’une relation à une autre, et elle répète sans cesse le même scénario, jusqu’à ce qu’elle prenne conscience que l’histoire se perpétue inlassablement, et qu’il faut que cela cesse.
Céline Eliane MAUPEU Hypnothérapeute à Libourne.
sources : Christina Marques, Natacha Calestrémé, Christelle Albaret, Christine André.