LES 4 ACCORDS TOLTEQUES

Il existe 4 accords toltèques et ces dernières années Don Miguel Ruiz à même écrit un nouveau livre dans lequel, il parle des 5 accords toltèques. Mais intéressons nous au 1 er accord toltèque :

QUE TA PAROLE SOIT IMPECCABLE (1 ER ACCORD TOLTEQUE de DON MIGUEL RUIZ) :

Pas toujours facile de contrôler ses mots, pas toujours facile de contrôler ce que l’on dit. Or quand on
prend pleinement conscience du pouvoir des mots sur les maux, cela donne à réfléchir…
Toutes nos paroles ont des conséquences sur nous-mêmes et sur les autres.

Si je me répète sans cesse en me regardant dans le miroir le matin, et même sans me regarder dans le miroir d’ailleurs, que : « je suis nulle, que je ne vaux rien » et bien, je me programme et renforce ma croyance que je suis nulle et que je ne vaux rien. Ainsi, ma croyance grandit de jour en jour, jusqu'à ce que je perde totalement confiance et estime de moi.
 

Prenons l’exemple des manipulateurs (manipulatrices) ou des pervers ( ou perverses) narcissiques. Comment se fait-il qu’ils gardent aussi longtemps leurs victimes sous leur coupe ?

Et bien tout simplement car ils tiennent un discours rabaissant, humiliant et dévalorisant, permanent. Ce discours répété insidieusement chaque jour, un discours bien programmé, bien rythmé, qui vient ronger l’esprit de la victime, jusqu'à la formater et lui faire perdre son identité, son intimité, qui elle est profondément…

2 ème exemple  : vous avez très certainement dû voir circuler, sur les réseaux sociaux, le test de la feuille de papier ... Une personne se filme, en froissant la feuille de papier neuve, et la froisse au fur et à mesure que son interlocuteur, lui fait une critique négative, ou utilise une parole malveillante à son encontre. Une fois que la feuille est froissée, jusqu'à être réduite en boule, la personne tente de la défroisser au maximum avec ses mains.

A la fin de l'expérience, la personne "victime" montre à son interlocuteur, la puissance des maux, sur chaque être humain en lui disant : " tu vois, je suis comme cette feuille de papier. A chaque fois que tu me dis une parole blessante, je souffre et cela m'abime, mais même quand tu cesses de les dire, le poids de ces mots restent en moi."

Voici donc 2 bons exemples traduisant l’impact et la puissance de la parole. Alors si vous voulez
changer, évoluer, et bien… surveillez vos mots…Notre langage est précieux, votre vocabulaire est
riche. Ne peut-on pas prendre en conscience et veiller à employer des mots bienveillants…Facile me
direz-vous ?

•  Eviter de vous exprimer sous le coup de la colère : prenez une grande inspiration et dites à l’autre que vous êtes trop en colère pour vous exprimer pour l’heure, mais que vous reprendrez la conversation sur un temps plus calme. Vous aurez ainsi plus de chance d’avoir des propos plus doux.
•  Lorsque vous vous exprimez sous le coup de l’émotion (que ce soit de la colère, de la tristesse, de l’incompréhension ou encore de la frustration), recentrez-vous. Recentrez-vous sur vos besoins personnels, et parlez à la 1 ère personne (j’ai besoin de …)  
• Exemple au lieu de dire : « tu m’agaces, quand tu laisses traîner, tes affaires, la maison ressemble à un véritable bourrier. A cause de toi, je n’en peux plus, tu es vraiment bordélique… » Le ton est ici accusateur et dans le jugement de l’autre. L’autre est alors en position basse, il se sent acculé, agressé et se replie sur lui-même… Il n’a alors d’autres choix que de répondre par l’agressivité, par le repli sur lui- même ou par la fuite. Le dialogue est alors rompu. Le mal être est présent, palpable de part et d’autre, nourrissant davantage encore le prochain conflit.

Et si vous essayez plutôt de tourner vos phrases de la manière suivante :

« tu sais quand je vois la maison mal rangée, cela ne me fait pas plaisir et cela me rend triste." 

"J’ai besoin que la maison soit propre pour me sentir bien et me sentir sereine." 

"Que pourrais-tu faire, pour que la maison soit mieux tenue ? »

L’autre va probablement amorcer une phrase du type « je pourrais faire ceci, ou je pourrais
faire cela » …Vous percevez la différence ?

La communication est bien plus bienveillante : chacun s’exprime et trouve sa place, dans le respect des besoins de l’autre….

Si par cas, vous vous laissez déborder par les émotions, et que vous vous exprimez fortement sous le
coup de la colère avec des propos blessants, il n’est jamais trop tard pour rattraper la situation. Vous
pouvez aussi vous excusez (les excuses sont importantes et sources d'apaisement) et vous pouvez ainsi ouvrir le dialogue et la communication à nouveau.

Essayez et vous verrez !!!

Céline Eliane MAUPEU Hypnothérapeute à Libourne.